Effryk Designer

La Chronique du Batisseur

Ceci est une rubrique reservée à mes chroniques. Des articles de presses sur les faits contemporains. 

 



"Les meilleurs outils pour bâtir restent les bonnes idées et les bonnes pensées" Effryk

 

« L’Homme, sa tête, son ventre et les autres  !» 
( 1ère partie)

 « Nu je suis sorti du ventre de ma mère et nu j’y retournerai ! »  Job 1 :21.

Je me suis appesantit sur cette pensée en raison de sa logique ; quelque soit nos croyances, il s’avère que la procédure de notre venue au monde des vivants et notre départ de ce dernier reste le même ; Nous n’apportons rien et nous n’emportons rien non plus !

Alors j’ai observé et remarqué : « pourquoi cet acharnement aux acquis dans une courte existence humaine ? »

L’Homme reconnu comme étant un vrai serviteur du seul vrai Dieu par plusieurs religions : Moïse, dit ceci : « En eux, les jours de nos années sont de soixante dix ans ; et si en raison d’une force peu commune elles sont de quatre vingt ans ; ce à quoi ils tiennent, cependant n’est que malheur et choses malfaisantes ; car cela passe vite et nous nous envolons » Psaumes 90 : 10.

L’Homme Moïse qui écrivait ce poème avait plus de cent ans. Pendant plusieurs années il s’était livré à des actions spectaculaires en vue de protéger le plus vulnérable. A travers ces paroles, on reconnaîtrait la pensée d’un homme qui reconnaît sa faiblesse fasse au temps. Le temps qui appartient à son créateur, le temps que nul ne peut maîtriser, le temps qui donne de la puissance et le pouvoir.

Mais L’homme Moïse renchérit : « montres-nous comment compter nos jours de telle manière que nous y introduisions un cœur de sagesse » Psaumes 90 :10-11.

« Compter nos jours »………. Quelle pensée absurde ?

Mais au fait, combien de jour vaut la vie d’un humain ?

Les biologistes nous épatent en nous apprennent la durée de vie des mouches, des lézards ou des bêtes sauvages. Et lorsque cette vie est exprimée en années, les humains la trouvent trop longue.

Je souhaite briser le tabous combien de jour vit un Homme ?

Selon l’Homme du vrai Dieu Moïse, c’est 70 ans ce qui veut dire environ 25 550 jours. Et si par une force peu commune elle devrait atteindre les 80 ans ce serait donc 29 200 jours.

Alors combien des jours as-tu déjà consommés sur ton total ? Du reste si tu vas tout consommer ?

Il est arrivé à mes yeux d’assister à des spectacles les plus émouvants de l’humanité : être témoin d’une naissance et d’un décès. Oui j’ai vu un bébé sortir du ventre de sa mère et j’ai vu un homme poussé son dernier soupir.

Ceci m’a rappelé ma petite existence et ma petite personnalité par rapport au temps et à l’ancien des jours.

Mais j’ai aussi observé avec curiosité, l’énergie avec laquelle les humains s’engagent pour satisfaire leurs désirs pendant leurs courtes existences. Cette existence qu’on qualifie de courte une fois qu’on se trouve sur le point de sortie, et qui nous parait infinie lorsqu’on est au point d’entrée.

 En effet lors de sa jeunesse, l’humain a tendance à croire que sa vie est longue et infinie cependant au soir de sa vie, il se rend alors compte de la vraie durée de son existence.

Que celui qui a du discernement s’interpelle.

Si notre éphémère existence devait être emmaillé d’embûches et de douleur, alors pourquoi au dessus de ce que nous devrions supporter, faisons-nous porter ce fardeau aux autres ? Autrement pourquoi faisons-nous souffrir les autres pendant que nous même ne sommes jamais comblés ?

« Il est aussi vrai que la folie humaine fait partie de sa raison. L’animal humain est à la foi fou et sage ; autant que le monde qui l’entoure est composé des cycles opposés. »

Certains ont passés plus de temps à apprendre ce que les autres humains ont découvert avant eux dans un domaine de la vie ; ceux là ont été classés dans une catégorie hiérarchique élevée et appelé universitaires ;

D’autres pour diverses raisons n’ont pas pu avoir accès à ce prétendu grand savoir. Mais au quotidien la sagesse devra se frotter à la sottise et l’universitaire devrait vivre avec le moins instruit et dépendre de ce dernier dans bien des aspects de sa vie.

Si la société humaine donne plus de revenu à celui qui a passé le plus de temps à l’acquisition des savoirs des humains érudits qui l’ont précédé, la stabilité, la joie et ce qui en découle n’est pas l’apanage des érudits ou des riches.

Alors là j’ai déploré un fait : « pourquoi un pauvre qui n’a pris son temps que pour mener sa petite vie, apprendre à aimer son environnement, s’occuper de ceux qui lui sont chers, devait être déstabilisé à cause de celui qui est allé apprendre assez trop pour lui-même et qui par l’abondance de la folie de son savoir ne contrôlerait plus ses actes » ?

Les intellectuels africains plus que quiconque sont des véritables destructeurs de leurs pays.

Souvent nous côtoyons des gens vêtus en cravates, roulant carrosses, grands propriétaires immobiliers et intellectuels de haut niveau ; et de l’autre coté, nous observons des gens mal vêtus, vivant dans des habitations de fortunes, à peine chaussés. Et notre premier réflexe lors d’une forfaiture est d’indexer ces derniers. Les plus démunis sont les plus susceptibles de commettre des actes répréhensibles pensons-nous ;

Hélas !!!!!!

J’ai beaucoup apprécié cette parole du sage roi Salomon : « j’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchants sur terre comme des serviteurs » ecclésiaste : 10 :7 ; qui a discerné la profondeur de cette pensée ?

Certains de ceux qui se placent devant ne méritent pas d’y être et vice versa.

L’humain a excellé dans l’art de la perversion.

Quel véritable rôle joue les intellectuels et leader africains dans la stabilité et  l’instabilité de leurs pays et compatriotes ?

Quelles sont les chances pour qui le veut de vivre en harmonie avec la nature qui l’entoure pendant son court séjour humain ? Nous en parlerons à dans notre prochain article

                        

 

                                                                                                               

 « L’Homme, sa tête, son ventre et les autres » ! (2ème  partie)

 « Et la femme tomba enceinte et accoucha d’un mâle ; un garçon à qui l’on donna un nom riche de sens. La vie pour ce nouvel homme commença comme tous ses contemporains. A l’âge de prise de conscience, il appris qu’il habitait dans un quartier, qui lui-même faisait partie d’une commune et celle-ci se trouvait dans une ville appartenant à un pays qui faisait partie d’un continent dans un monde.  Il lui a aussi été appris que le sol sur lequel il vivait a appartenu a beaucoup avant lui mais que cette époque était la sienne.

Il vit un jour, un homme que tout le monde acclamait et derrière qui tous couraient, il n’a pas eu du mal à comprendre son rang parce que tout le monde disait de lui, c’est le chef.

Ah bon, il existe un chef parmi les humains, celui qui fait incliner tout le monde ? Et le nouvel humain se créa une image dans son esprit selon ses capacités naturelles. Il se dit tout au fond de lui, je dois devenir comme le chef.

Les ressources mises à sa disposition pour sa formation, associées à sa bravoure et au courant favorable permirent au bébé d’hier de devenir ce chef tant rêvé.

En face de lui se trouvent ses semblables, ceux qui ont le souffle de vie à la même époque que lui, soit un peu plus âgés, soit moins âgés.

Le chef trouva donc dans les écrits du savoir, des récits relatant les faits glorieux du passé et les actions amères de certains chefs. Il avait un choix entre glorifier son être à outrance ou diminuer sa gloire pour l’investir au service des autres ». Qu’a-t-il choisit ?

Ces quelques paragraphes sont tiré d’un de mes romans en cours de rédaction intitulé « Le journal de mon époque ». J’y ai fais référence pour dégager les voies de notre accession au pouvoir dans cet ordre mondial.

Il n’existera qu’un seul chef pour une génération peut être, par contre il y aura des milliers voir des millions des sujets sous son règne ; alors ma préoccupante question de l’article précédent revient encore : « Pourquoi un Homme qui n’aura appris qu’à aimer son environnement immédiat, à vivre sa vie dans la modestie, devrait être victime de la folie de celui qui à cause de ses hautes études n’arriverait pas à orienter ses pensées et actes ? »

L’accès aux fonctions administratives dans les sociétés dites modernes est soumis à une rigoureuse épreuve de parcours de combattant ce que les latins ont appelés « Curriculum Vitae : chemin de vie ou parcours de vie ». Si ce fameux CV (curriculum vitae) permet de jauger l’intelligence humaine, en revanche il ne permet pas d’évaluer la sagesse de son possesseur.

 Certains, grâce à leurs CV enrichit des doctorats en…... des maîtrises en…, seront jugés comme étant les plus dignes d’assumer certaines fonctions dans la société. Rien de mal à tout cela.

La question qui mérite réponse est alors celle-ci : « L’expertise fournit sur un CV suffit-elle de faire d’un chef une personne ayant des ressources nécessaires pour l’épanouissement de l’environnement dans lequel il est établit ? »

Force est de constater qu’à ces jours, le monde ne parle qu’en terme « d’experts ». Pour un petit problème on nous cite des bonnes phrases comme : les experts ont dit ou disent. Malheureusement ce monde des experts n’arrive pas à résoudre les problèmes les plus naturels de l’humanité qui sont l’alimentation, la santé et la sécurité pour ne citer que ceux là. Les organismes que le système de l’après deuxième guerre mondiale s’est imposé sur le globe avaient fait rêver plus d’un à l’époque de leur mise en service ; force leur a été de constater leur échec ; et au lieu de l’avouer, ils se sont retrouvés  symboliquement en l’an 2 000 en Afrique du Sud, sur le continent le plus mal en point, pour se trouver des excuses en établissant ce qu’ils ont appelées ‘les objectifs du millénaire’. Aucun d’entre eux n’a été capable de nous dire quels ont été les objectifs que ces organisations s’étaient assignés lors de leurs créations et à quel point d’accomplissement étaient-ils ?

Ceux qui administrent les plus petits territoires font-ils eux aussi preuve de discernement ? À voir les événements ceci semble être, non !

Il est absurde de comprendre qu’une famille qui vit paisiblement sa condition paysanne, qui ne demande jamais d’être reçu par le roi ou le président, qui n’a pour seule ambition que manger, dormir et travailler en paix, devrait du jour au lendemain, se voir contraint d’abandonner tout son avoir et de se déplacer sur des terres où sa survie est menacée. A la question de savoir pourquoi on doit fuir, le parent répond à son enfant tout attristé : « c’est la guerre ».

Mais qui fait la guerre et pourquoi ?

Les érudits comme ils aiment bien se faire appeler, les hauts cadres ou les souverains se font la guerre, mais par personnes interposées. Parce qu’aucun d’eux ne descend sur l’arène de combat comme le faisait autrefois les vrais rois.

De nos jours on crée facilement des guerres parce qu’on se dit qu’on ne sera jamais sur la ligne de front, et que le nombre des morts ne sera jamais compté parmi nos proches parents. Alors on s’y lance sans retenu. On fait tuer et on fait massacrer. Cependant force est de constater que malgré cette chevauché de l’égoïsme et de l’arrogance, l’humain est incapable d’augmenter un seul jour dans sa vie d’Homme.

Si alors la chose la plus essentielle nous échappe, à savoir notre souffle de vie, quelle est donc l’importance de la poursuite de la gloire et de la richesse éphémère dans la quelle nous nous plongeons ?

Le roi Salomon qui nous dit-on avait reçu tout ce dont il rêvait et peut être plus dit ceci : « et tout ce que mes yeux ont demandé je ne me suis pas privé…… et voyez, tout était vanité et poursuite du vent ; il n’y a rien d’avantageux sous le soleil » Ecclésiaste 2 :1-11.

Peut être que ce que je n’ai jamais reçu ni appris à mon époque, certains l’ont eu ; mais tous nous avons la même fin. Alors pourquoi devrais-je créer des conditions de souffrance autour de moi, juste pour une question de vanité ? Pourquoi mes hautes études au lieu de laisser à la postérité un héritage positif lui appendraient plutôt ma méchanceté au grand jour ?

Si vraiment je crois avoir assez de savoir et si vraiment je pense être aller si loin dans la recherche de ce savoir ; si encore j’ose penser que c’est moi le meilleur, alors il me faudrait œuvrer dans le sens du bien durable.

Travailler pour la joie et le bonheur, investir pour la mémoire et la perpétuité, entrer dans l’histoire par la porte de la bonté et non de la méchanceté !

« Que celui qui se croit comprenne !»

 

                                                       Samedi 30 Avril 2011

 

"LE GRAND BAOBAB"

Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est coutume de choisir un arbre parmi tant d'autres dans un village et en faire l'arbre à palabre. Si le choix de l'arbre à palabre est souvent dicté par des mobiles que seuls les initiés connaissent, il en ressort en revanche que cet arbre ne demeure pas le seul du village. Que se passerait-il alors si cet arbre venait à s'en orgueillir de sa position d'hôte de la tribune? il viendrait certainement à l'esprit de ceux qui lui reprocheront son arrogance de ne plus tenir les audiences sous son feuillage , si joli soit il.

 Nous observons aussi dans nos savanes qu'il existe des arbres aux dimensions colossales qui dominent souvent le paysage; ces arbres donnent assez d'ombre et reposent les passants, donnent asile aux oiseaux et à certains animaux ; par leur parrures, ils deviennent des motifs de beauté appreciés dans la nature. A l'opposé, nous constatons qu'en dessous de ces géants aucun arbre de grande taille ne pousse ou ne s'épanouit.

Le grand baobab, un arbre utile aux multiples vertues mais qui malheureusement empêche toute évolution parallèle dans son sillage.

Les grands baobabs existent aussi dans nos sociétés humaines et ce sur touts les plans sociaux.

Nous trouvons ainsi des grands baobabs de la politique nationale,des grands baobabs dans des entreprises, et des grands baobabs dans les familles.

Comme nous l'avons mentionné plus haut, la grandeur à elle seule n'est jamais mauvaise et contribue à l'ordre naturel des choses.Cependant, lorsque cette grandeur devient un facteur d'etouffement de touts progrès dans son sillage, il y a lieu de se poser des questions; car dans la mésure où aucune evolution parallèle n'est autorisée, la pernité des valeurs semble compromise.

Le grand baobab d'où qu'il soit ne souhaite que personne vivant dans son giron acceder à la même hauteur que lui . Ce qui est important de signaler c'est aussi la stratégie d'epanouissement du grand baobab.Pour devenir grand, il faut croitre et ceci necessite de braver les lois de la pésanteur.Cette lute pour la croisance et l'evolution finit par donner assez d'expérience au grand baobab. Ironie du sort, après avoir mener un âpre combat pour l'ascencion, le grand baobab desire rester le seul; en tout cas de son vivant, nul ne devrait l'egaler.

 Cet état d'esprit loin d'être des simples points de vues sont à l'origine de beaucoup de maux dont soufrent nos sociétés africaines. Des luttes pour la conservation des pouvoirs aux problèmes et rancunes familiales en passant par des coups bas en entreprise, l'Homme à la peau foncée pour ne pas dire noire a fait montre de sa capacité de nuisance vis à vis de son semblable pour ce qui est de garder sa position dominante dans la société.

Si l'Afrique ne trouve pas sa route sur le chemin du developpement et de la democratie, c'est en grande partie à cause de cet état d'esprit. Les guerres, le manque de productivité de nos entreprises et les conflits familiaux ne sont que les résultats des comportements ayant l'esprit du grand baobab comme socle.

Et le grand baobab se mit à grandir, il grandit jusqu'à toucher les cimes des cieux et rien ne poussa en desous de son feuillage; un jour le cycle de l'existence le rattrappa et il fut contraint à la disparition.Malheureusement rien n'était près pour assurer sa rélève avec la même efficacité. Une nouvelle course à la grandeur repris encore après lui et ce fût un eternel recommencement des luttes de rang avec son cortège des problèmes.

 Et la savanne ne vecut qu'au rythme des compétitions sans fin, sans répis et sans opportunités d'épanouissement!

                                         26 Mars 2011

 

"LES CINQUANTENAIRES DES ETATS AFRICAINS"

Le cycle de la vie et de la mort reste l’énigme suprême pour les humains. Lorsqu’ils sont jeunes, les humains sont préparésen vue d’affronter les défis de l’âge adulte. Dans cet élan chacun prend une voie selon l’orientation ou les capacitésindividuelles.

La société qui nous entoure demande des comptes sousforme de bilan à toute personne ; d’une manière directe ouindirecte et sous plusieurs façons, l’Homme se sent redevabled’un bilan devant la société. Raison pour la quelle les méritessur le chemin de la réussite deviennent un instrument demesure de compétence dans nos sociétés.

A 50 ans un humain a parcouru l’essentiel de sa vie et cette parole sage de Moïse, l’Homme du vrai Dieu trouve sa place dans la vie des personnes averties : «  En eux, nos jours sont de soixante-dix ans et si en raison d’une force peu commune ils sont de quatre vingts ans, ce à quoi ils tiennent n’est que malheurs et choses malfaisantes ; vraiment cela passe vite et nous nous envolons[…] ; Apprend-nous à compter nos jours de telle manière que nous y introduisions un cœur de sagesse ».Psaumes 90 : 10-12

Selon cette vérité, la vie est courte et parsemé de chagrin. Cependant la vie n’a pas que les chagrins comme événements, du peu qu’on s’attarde sur cette question on remarquera que la joie de vivre et même le désir de vivre éternellement reste le souci de l’Homme.

Si les humains aspirent à vivre longtemps ; combien sont avertis et combien se préparent à surmonter les épreuves des temps présents ?

Cette question est valable tant pour les humains que les groupes d’humains. Un groupe d’humains devient de fait soumis aux mêmes réalités que les individus qui le compose.

Les Etats africains célèbrent dans leurs grandes majorités des cinquantenaires des indépendances politiques. Des activités de tous genres sont et seront organisés tout le long de cette année dans plusieurs pays ; cependant combien sont ceux qui ont pris conscience que loin d’être une occasion de festoyer et de dilapider le peu d’argent que nos Etats ont, nous pouvons capitaliser en nous remettant sincèrement en cause sans arrière pensée ni chercher un éventuel coupable ; mais en considérant ces opportunités comme des moments d’exercice mentaux et de planification sur des questions des réels enjeux de développement.

Les humains aiment la fête mais combien fêteront-ils réellement ? Combien seront-ils invités à s’asseoir sur les tables des rois ? Partager leurs joies ?

Si célébrer les cinquantenaires devrait tourner autour des grands défilés militaires et civiles, des banquets organisés pour les grands du pays et leurs invités, on est en droit de se poser la question de savoir si l’indépendance n’a été octroyé qu’à une certaine classe sociale.

Les peuples qui élisent les chefs resteront chacun chez soi ; certains peut être avec des malades en familles sans moyens de les soigner, d’autres sans moyen financier pour se payer de la nourriture, pendant ce temps ils suivront quelques uns de haute classe s’amuser à travers les médias et qui leur lanceront tout simplement, ‘bonne fête’ !

Est-ce que le peuple africain fête ? Où est-il en droit de fêter ? Qu’est ce qui pousse un individu à fêter ? Quelle image présente une fête mal à point ?

La situation des Etats africains dans leur ensemble laisse à désirer sur le plan du développement. Le développement étant d’abord une question des mentalités et des mœurs, les dirigeants africains ont-ils pensé à amorcer le virage décisif en vue de mener le peuple de ce continent vers le développement ?

Ou comme nous avons l’habitude de l’observer, les proches des régimes aux pouvoirs saisiront ces opportunités pour s’enrichir et faire des business.

Voici une occasion de faire table rase des modes de vie qui ont conduit ce continent là où il est. Si les dirigeants ne peuvent pas distribuer de l’argent à tous pour que chacun fête, ils peuvent néamoins impulser une nouvelle dynamique sur le chemin du développement. Ceci ne demande pas autant des millions que l’organisation des festivités.

Nous souhaiterions que les dirigeants avertis saisissent cette occasion pour lancer des dynamiques de développement dans les esprits de leurs administrés.

Les résultats des activités humaines sont repartis en 3 catégories pour quiconque entreprend. Celles pouvant mener aux résultats immédiats, celles à moyen terme et celles à long terme. Il est regrettable de constater que nos dirigeant choisissent souvent les 2 premières c'est-à-dire à  court et à moyen terme et négligent le long terme.

Les actions à long terme sont souvent négligés par manque de vision ; car ceux qui entourent les décideurs préfèrent des actions ayant des retombés pendant qu’ils sont dans les sillages du pouvoir en vue d’en tirer bénéfice.

Nous nous posons alors cette question : Un chef devrait-il organisé les travaux se limitant à  son règne, ou devrait-il être visionnaire et entamer des actions à impact à long terme ?

Ceux qui voient plus loin que tout le monde sont appelés visionnaires et ceux là bien que leur génération ne leur reconnaisse pas leurs mérites, les générations futures les mettent toujours sur un piédestal.

Qui est donc celui qui se révèlera être ce chef qui aura réunit les qualités d’un dirigeant et d’un visionnaire ? A celui là il est exigé une honnêteté stricte dans la programmation de ses actes.

La corruption est un vice qui repose sur les individus qui pensent prendre les esprits des autres en otages en se passant pour ce qu’ils ne sont pas réellement. (Nous parlons ici de la corruption morale).

Qu’un chef réalise quelque chose, il n’aura certes pas de reconnaissance immédiate. Mais comme un comandant d’un navire il ne devrait pas naviguer à vue.

Nous souhaitons que les dirigeants africains nous présentent :

-         des plans de développement des esprits et des mentalités,

-         des plans d’instruction des masses sur des enjeux qui nous entourent,

-         des plans d’informations sur les droits et devoirs des citoyens,

-         des approches pragmatiques pouvant mener l’africain à bien digérer le mélange des cultures auquel il fait face.

 Certains se vantent des réalisations en termes d’infrastructures réalisées lors de leurs mandats et pourtant nous observons que nos routes asphaltées se détériorent vite à cause des eaux de ruissellement qui ne peuvent plus couler dans des caniveaux parce que ces derniers sont bouchés suite à l’insalubrité dû au fait que les populations ne sont pas responsabilisées quant à l’usage des sachets après les avoir utilisé comme emballages.

Cette observation prouve que nous devrions revoir de quelle manière nous posons les diagnostiques sur nos problèmes ; sinon les mauvais diagnostiques nous mèneront toujours aux mauvais traitements ou aux traitements inappropriés. Et nos problèmes ne feront que s’amplifier comme nous le remarquons à ce jour.

Mettre des infrastructures à la disposition des personnes qui ne savent pas comment en assurer l’entretien ou la maintenir en bon état rime à bâtir un immeuble sans bonne fondation.

A la place des fêtes grandioses nous aimerions qu’on nous dise par exemple comment nous pourrions être utiles dans le jeu démocratique en nous informant des réels pouvoirs de ceux qui nous administrent, en nous disant quels sont nos droits et nos devoirs envers la société, quels sont les droits et les devoirs de ceux qui nous dirigent.

Une société où les sujets sont bien renseignés sur leurs droits et devoirs est une société qui peut amorcer des questions de développement.

Alors que va-t-on encore faire de nous dans les prochaines cinquantes années ? Nous garder dans l’ignorance sur des questions fondamentales de notre société tel que nous sommes habitués de le voir ?

Avons-nous compris que le bon dirigeant sera celui qui nous donnera de l’intelligence plutôt  que des promesses ?

Les dirigeants ont-ils compris que l’histoire juge sans parti pris ceux qui sont responsables devant la société ?

Ont-ils compris que lorsque le verdict de l’histoire tombe personne ne peut influer sur la sentence ; grand fut-il ?Noud attendons de nos dirigeants qu’ils commencent à amorcer des plans de développement  en axant leurs efforts sur le facteur humain.

Ce sera la vraie amorce d’un développement durable à succès.

« Encore un peu de temps et on saura qui a été le chef qui a tiré leçons des erreurs du passé pour planifié le succès de sa nation car le peuple d’Afrique ne restera pas éternellement dans l’ignorance. »

Alors qu’avons-nous fait de nos clinquantes premières années ? Et que comptons-nous faire des prochaines ?

                                           12 Septembre 2011


 

 " ‘LA CHOSE PUBLIQUE’ ET NOUS!"

La majeure partie des créatures animales vivant sur terre mèneune vie en communauté. En observant les bêtes, on se rend vite compte qu’une hiérarchie existe au sein de leurs groupes.

Les humains qui sont les créatures les plus intelligentes de cetteplanète, se sont organisés depuis la nuit des temps en petitsgroupes selon leurs origines biologiques et petit à petit sont nés des Etats de plusieurs types tels que nous le connaissons à ce jour.

Très tôt, les humains ont compris la nécessité d’établir des règlesde jeu qui devraient régir leurs sociétés avec à leurs têtes un deleur qui incarneraient ces lois et principes et qui devrait être appelé chef.

 Le chef ainsi établi devait jouir de certains privilèges sur ses sujets mais ces privilèges sont accompagnés des responsabilités. Dans les sociétés qui ont choisi d’introniser une famille au dessus de la communauté, une classe se charge de la formation des futurs chefs et veille au respect de l’application de l’autorité par le gouvernant. C’est ainsi que nous observons dans des monarchies qu’une classe sociale veille à la tradition et conseille le roi. Le roi pour jouir de tous ses privilèges devrait se conformer aux préceptes de la royauté.

Et qu’en est-il des ‘choses publiques’ ‘res publica’ ce que nous appelons république ?

Depuis la Rome antique, les humains ont compris que les compétences individuelles pouvaient mener quiconque le désire à briguer le poste d’autorité à quelque niveau que ce soit de la magistrature d’une république. Et comme la chance de devenir chef était accordée à tous, les règles de jeu devraient être strictement applicables étant donné que c’est l’intérêt collectif qui est en jeu.

Les nations occidentales qui ont colonisé l’Afrique ont inculqué aux africains la notion de ‘la chose publique’. Et l’africain a à son tour adopté ce concept. Mais à y voir de près la manière avec laquelle les occidentaux administrent la chose publique et la manière des africains sur la même question soulève des interrogations.

Si le concept de ‘la chose publique’ est la même et les institutions constituant ces administrations sont les mêmes, pourquoi aboutit-on à des résultats différents de chaque coté ?

Supposons qu’un Martien (habitant de la planète mars) vienne en tourisme sur la planète Terre et qu’il lui faille  visiter les pays africains et occidentaux ; et que par curiosité il cherche à s'informer sur les différents systèmes politiques des pays de la terre, certainement il ne comprendra pas pourquoi les mêmes républiques produisent des résultats différents qu’il s’agisse du nord ou du sud. Comment allez-vous lui expliquer cette différence ?

Les qualités et les défauts humains ne sont pas inégalement partagés. Nous avons tous les qualités et les défauts et ce, quelle que soit notre couleur de peau. Mais au regard de la situation de l’Homme à la peau de couleur foncée, pour ne pas dire noire, on est en droit de se poser la question de savoir pourquoi les choses sont plus difficiles pour lui que pour les autres.

Nous remarquons cependant que la majeure partie des cadres d’Afrique ont fait leurs études en occident dans les mêmes écoles que les cadres occidentaux ; et pourtant lorsqu’il s’agit de produire les effets de leurs formations, la différence est de taille entre le rendu d’un cadre nègre à celui de son compère occidental. Qu’est ce qui peut justifier cet écart de résultats ?

Plusieurs facteurs seront émis ici et nous n’avons nullement l’intention de les énumérer tous. Nous allons scruter le facteur "application des règles établies et la responsabilité dans le choix des dirigeants", qui de notre point de vue, sont les plus déterminants.

L’homme noir est passé maître dans l’art de la confusion des prérogatives. L’africain a souvent difficile à faire la différence  entre ‘la chose publique’ et ‘la chose privée’ mais pourquoi donc ?

Notons que nous sommes dans des nations qui sortent il y a à peine 50 ans des indépendances et il y a un peu plus d’un siècle, les sociétés africaines étaient constituées principalement en petits villages et le mode de fonctionnement de ces sociétés mérite qu’on y jette un coup d’œil.

Dans nos sociétés villageoises, l’autorité était incarnée par un roi ou un chef qui veillait surtout à la justice et à la sécurité. Economiquement, les individus étaient autonomes et chacun administrait ses avoirs malgré quelques greniers communautaires. Il n’y avait donc pas à vrai dire une caisse d’Etat telle que nous la connaissons aujourd’hui. Si les sujets payaient les impôts c’était pour assurer le fonctionnement de l’appareil administratif et militaire. Une autorité chargée de planifier les finances de la communauté en vue des grands travaux n’existait donc pas.

La modernité a augmenté des responsabilités sur l’autorité. Et si les responsabilités ont augmenté, le respect des règles de jeu dans l’administration de la ‘chose publique’ n’a pas su s’adapter aux nouvelles contraintes.

Pourquoi alors les règles de jeux sont ils devenues les parents pauvres de nos républiques ? 

La différence dans la gestion de ‘la chose publique’ entre les occidentaux et les africains est surtout dû au fait de l’expérience acquise pendant des siècles autour des organisations des sociétés. Après la traite des noirs, l’Afrique a perdu toute organisation politico administrative digne de ce nom ; et donc sur ce plan, toute l’expérience acquise à l’époque de nos grands royaumes et empires était partie surtout par manque d’écriture qui aurait pu  pérenniser les valeurs sociales.

L’Africain moderne n’a plus pour boussole que ce que le colonisateur lui a apporté comme système de gestion de ‘la chose publique’ ; l’a-t-il assimilée ? Les situations socio économiques de nos pays nous prouvent que non.

Après 50 ans d’indépendance, la majeure partie de nos Etats sont toujours confrontés aux mêmes maux. Malgré le nombre croissant des intellectuels sur le continent, le fléau de la mauvaise gestion dans ‘la chose publique’ perdure ; à qui la faute ?

A première vue, les autorités sont à épingler. Mais ne soyons pas dupes. Les humains sont égoïstes par nature et les habitudes de partage ; le sens de la communauté nous sont inculqués par la société. Ainsi, laisser sans contrôle un gestionnaire de ‘la chose publique’ rime à autoriser tous genres des bévues.

Mais comment contrôler ceux qui ont une force d’action sur nous ? Ces gens qui à longueur de journée manipulent les électeurs, faussent des résultas des urnes, dépensent sans contrôle l’argent des contribuables ?

‘L’ignorance est la mère de tous les maux’, dit une phrase qui s’affiche devant l’entrée du  jardin zoologique de la ville de Lubumbashi dans la province du Katanga en RD Congo. L’ignorance tue et le peuple d’Afrique en fait les frais à longueur des journées.

Chassez donc l’ignorance parmi vous et vos sociétés seront administrées de façon plus ou moins équitable.

L’ignorance fausse les jugements des électeurs, laisse le tribalisme dicter nos choix électoraux, nous empêche de revendiquer nos droits même les plus légitimes.

Le peuple d’Afrique n’est pas éduqué à sa responsabilité d’arbitre suprême dans le jeu démocratique. Bien souvent les africains ignorent les réels enjeux électoraux et n’ont aucune notion du profil requis pour un candidat au poste de responsabilité.

 Et qu’en est il de l’éthique et de la morale ?

L’éthique dans la gestion de ‘la chose publique’ fait grandement défaut chez nous.

Quels sont les qualités dont doivent faire preuve un individu pour postuler aux responsabilités d’administration supérieure ? Que savons nous de ses mœurs ?

 Les Etats occidentaux ont vite compris que les mœurs d’un individu influent sur sa gestion de ‘la chose publique’. Alors, ils ont érigé ce point en pôle position en matière d’élection. Voilà pourquoi la vie d’un futur candidat à la maison blanche est passée au crible par tous et ce à tous les niveaux de sa vie. Cette recherche de la vérité sur le candidat contribue à rendre le jeu démocratique exigeant et tout futur candidat ou aspirant aux responsabilités élevées fait attention à ses actes au quotidien.

Malheureusement, l’africain n’a pas encore compris l’importance du contrôle des mœurs des gestionnaires de nos ‘res publica’.

Les dirigeants africains sont parmi ceux qui ont les mœurs les plus déréglés au monde et l’impact de leurs actions retombe sur ceux là même qui les ont élus dans l’ignorance des règles du jeu.

A quand "le code de déontologie du politicien africain  ?"

Les intellectuels ne manquent pas pour mettre une telle machine en marche. Et cet outil permettra aux électeurs de choisir à bon escient et en toute connaissance de cause ses chefs.

Qui se penchera sur la question ? A-t-on bien compris que tant que nous ne fixerons pas les règles de jeu sur les mœurs de nos potentiels dirigeants, ces derniers continueront de trouver ‘la chose publique’ comme un super marché ou une salle de jeu ?

Qui le fera à notre place ?

Avec ces cinquantenaires qui seront fêtés avec faste à travers le continent, c’est le lieu pour chacun de nous de se poser les questions suivantes :

- Qui me dirige ?

- A-t-il le profil qu’il faut ?

- A-t-il des mœurs ordonnées ?

- Qu’est-ce que j’attends de lui ?

- En cas de non respect de ses engagements, quels sont les moyens dont je dispose pour le lui faire savoir ?

 Ces questions méritent une attention particulière car à la question de savoir pourquoi élisons-nous un Maire, un député, un Président  de la république? Quels sont leurs droits et devoirs envers nous ? Combien sont-ils en mesure de donner des réponses prouvant leur bonne connaissance des appareils politico administratives qui nous dirigent ?

 Ceux qui ont fait des hautes études ont la responsabilité de sortir la majorité du peuple de ces ténèbres. Malheureusement c’est dans cette classe que se vit tout ces travers que nous décrions. Que ceux d’entre l’élite africaine qui comprennent, n’attendent pas qu’une tierce personne vienne le faire à sa place.

Nous sommes responsables vis-à-vis de l’histoire face aux enjeux de notre époque.

« Que celui qui sait distinguer sa gauche de sa droite, rejoigne ceux qui lui ressemblent en vue de changer cet état de chose qui n’a que trop durer ».  

                                   12 Septembre 2011


 

" L'HERITAGE DU SAVOIR!"


« Travaillez, prenez de la peine […] mais le père fût sage de leur  montrer avant sa mort que le travail est un trésor ».    Jean DELAFONTAINE 

Nombreux sont ceux qui ont appris ce texte comme récital qui loin d’être des mots à répéter en vue d’une bonne élocution, est à vrai dire une leçon profonde de la vie ; de la quelle chacun de nous devrait tirer des conseils profonds.

Le savoir, le savoir-faire et l’expérience sont des vertus humaines qui se transmettent de génération en génération et dans les sociétés où ce mécanisme est bien entretenu la cohésion sociale est préservée. Il est cependant important pour chacun de nous de prendre conscience de la mesure ou de la qualité du savoir qu’il transmet aux générations futures.

Nous sommes et serons tenus pour responsables de la valeur et de la qualité du savoir que nous aurons transmis aux générations futures.

Les humains pensent souvent falsifier l’histoire de leur vivant et pourtant l’histoire a une durée plus longue que la vie de n’importe quel humain’.

La pérennité de la transmission des valeurs sociales devrait interpeller chacun de nous car à la différence de l’héritage matériel qui dépend des avoirs, ces valeurs intrinsèques humaines ne dépendent nullement de notre condition sociale.

Ce mécanisme de transmission du savoir est individuel et collectif. Chacun de nous laisse derrière lui des traces qui servent de leçon à ses successeurs et sur le plan communautaire la société devrait aussi avoir des mécanismes de transmission du savoir pour qu’une nation ou un groupe ethnique puisse perpétrer des valeurs pouvant le conduire au développement.

Le cas des Etats-Unis d’Amérique peut être cité en exemple. L’esprit des pères fondateurs de cette nation a été transmis à travers les générations sous formes de lois, des principes et des objectifs à atteindre pour quiconque aspire aux responsabilités.

Cette pérennité de la transmission du savoir et du savoir-faire a permit à cette nation de dominer le monde et de garder cette position d’hégémonie pendant des siècles.

En revanche, nous observons que dans les sociétés ou les nations où ce concept n’a pas germé, la situation socio politique est souvent à déplorer (que le lecteur exerce son discernement).   Dans la bible, le roi Salomon dit ceci : « Une génération s’en va, une génération vient mais la terre subsiste pour des temps indéfinis » Ecclésiaste 1 : 4.

Cette vérité rappelle à toute personne avisée que le système mondial reste le même quelle que soit l’époque. Pour ceux qui s’en tiennent à l’aspect physiologique des symboles, tant mieux.

A n’importe quelle époque, les humains sont confrontés aux mêmes principes bien que sous des réalités différentes. C’est ainsi par exemple nous remarquons que la perception du temps change à mesure que l’Homme prend de l’âge. Témoin cette parole universelle : « la vie est courte pour les vieux tandis qu’elle est longue pour les jeunes ».

Le pouvoir n’a pas été plus compliqué à l’époque de Jules César qu’à l’époque de J.F. Kennedy.

Les vertus telles : la patience, le courage, la maîtrise de soi, la morale ; la vérité sont soumises aux épreuves au quotidien et c’est ici qu’intervient l’importance de la chaîne du transmission du savoir.

Une génération a-t-elle pensé à préparer sa succession ? A-t-elle pensé à préparer la génération suivante à affronter les défis qui seront les leurs ?

« Heureux l’Homme qui a obtenu un bon conseil pour une bonne orientation à suivre car il perdra moins de temps dans l’errance et gagnera en efficacité. »

Avons-nous un jour pensé aux enjeux stratégiques du siècle que nous avons entamé ? Comment faire face aux défis ? Prévenir des situations afin de ne pas être pris au dépourvu ?

Que constatons-nous fort malheureusement ?

Pour nos sociétés d’humains à la peau de couleur sombre pour ne pas dire noire, cet exercice n’est que passe temps si ce n’est pas le cas ; ceux qui s’y livre sont taxés d’utopistes; car pour nous c’est mangeons et buvons et vivons à fond notre époque, il n’y a qu’une seule vie.

Ce raisonnement tient-il ? Pour la grande majorité oui ; sinon les faits seraient contraires à ce que nous vivons à ce jour dans nos sociétés.

Le jour où nos nations africaines auront des institutions pensantes, des visionnaires pour la société, c’est alors que nous nous positionnerons sur le bas de la colline du développement afin d’entamer l’ascension.

Pourquoi ? Parce que le développement d’une nation est une affaire de plusieurs générations et les premières doivent poser les jalons et planifier les tâches en prescrivant les principes directeurs du développement pour les générations futures.

Quelle est donc cette génération avisée, cette personne avisée qui a amorcé le virage ?

« Lequel d’entre nous a-t-il compris que ‘vivre n’est pas attendre sa mort, mais traverser le jour de son décès par des actions utiles aux générations futures’ ? »

« Ce que fait un Homme durant sa courte existence terrestre retentit dans l’éternité » Maximilien.

Quel est le roi qui a compris qu’un serviteur obéissant et loyal vaut mieux que 100 esclaves bâtissant par contrainte ?

De quelque région qu’ils soient, les africains sont confrontés aux mêmes maux. Ceci devrait susciter en nous une réelle volonté de changer les choses et de planifier l’avenir ; et pourtant, accusés par nos consciences, nous corrompons la jeunesse en présentant des antivaleurs à la place des valeurs.

Où es-tu sagesse africaine ? Existes-tu ? Toi sur qui les patriarches ont juré !

Oui, nous sommes en droit de nous poser des questions sur l’existence de cette sagesse africaine, car, par essence, la sagesse est cette capacité de réflexion qui permet de trouver des solutions pratiques aux problèmes quotidiens.

Par ses actes, l’Afrique a-t-elle fait preuve de sagesse ? A-t-elle préparé la voie pour les générations futures ? Qu’a-t-elle réellement transmise jusqu’à ce jour ?

Comment créer une nouvelle dynamique sur la question des valeurs à transmettre ou la chaîne du savoir ?


                                   10 Juillet 2010


 

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